Reconnaissance dorsale

La pratique du Taichi Chuan pourrait bien modifier la représentation que nous avons de nous-même. Voyons comment.

Reconnaissance faciale

Les yeux, la bouche, le nez, la forme de la mâchoire, émotions, rictus ... La reconnaissance faciale évolue. Elle était limitée à la perception que nous avions de nous même dans le miroir et à celle que notre entourage avait de nous. Elle est maintenant mémorisée dans un "Cloud". Elle sert à déverrouiller votre téléphone, et toutes sortes d’applications. Elle servira bientôt au "crédit social". Notre "côté face", c’est à dire visage, poitrine, ventre et bas-ventre, représente notre passeport et nous allons jusqu’à le maquiller voire le modifier pour correspondre à ce que la société nous suggère à coup de mantras publicitaires masqués.

Profil

Drôle de mot pour exprimer nos compétences, nos expériences. Les réseaux sont avides de "Profils". Ils vont vous mettre en relation par degrés de compatibilités. Que ce soit pour une rencontre amoureuse, un nouveau job ou n’importe quelle interaction, votre "Profil" rejoint votre "Face" dans le "Cloud" croisant ainsi les informations nécessaires au cadre, au moule sollicité.

Reconnaissance dorsale

Personne n’en parle. Elle n’a visiblement aucun intérêt. Pourtant, dans la pratique des arts énergétiques c’est celle qui nous intéresse. Bassin, colonne vertébrale, crâne ... Voilà la "montagne" qui va structurer notre paysage intérieur. Il est possible de reconnaitre cette représentation de nous-même à n’importe quel moment. En marchant, en mangeant, affalé sur un canapé, en conduisant, en parlant etc ... Il suffit d’un léger recul de notre perception intérieure et nous voilà adossé sur notre axe [1]. C’est un jeu expérimental qui, sur le long terme, a quelque chose de captivant. En prime, une perception plus authentique (moins artificielle) et une progression significative dans la pratique des "arts énergétiques chinois".

[1] "L’axe vertical" ne concerne pas uniquement la colonne vertébrale. Disons que la multitude de muscles qui entourent notre épine dorsale vont nous permettre de "jouer" avec un axe moins tangible qui se situe "entre Ciel et Terre" c’est à dire entre sommet-de-la-tête et périnée.