Art ou technique ?
"Apprendre c’est rajouter. Perfectionner c’est retirer." Un art émerge lorsqu’une technique assimilée s’estompe. L’apprentissage passe par des phases aussi diverses que la confusion ou la rigidité. La maturité du geste se déploiera grâce à l’intégration et la fluidité n’en sera qu’une propriété émergente. Jadis art martial familial ou clanique, le Taichi Chuan est aussi connu pour ses vertus de rééquilibrage global quand il n’est pas réduit à une chorégraphie sans fondement. L’attention est inévitablement orientée vers notre intériorité et, avec un peu de curiosité et beaucoup de persévérance, nous vivons le silence de l’action "régénératrice" [1]. Grande est la tentation de vouloir tout comprendre rapidement pour la personne censée apprendre. Grande est la tentation de tout divulguer pour la personne censée transmettre. Un temps d’alimentation-digestion-métabolisation-évacuation est nécessaire et l’indigestion n’est pas rare. Ce que l’on pense avoir compris (intellectuellement-superficiellement) prend une toute autre saveur lorsque le corps, se transformant, métamorphose "l’esprit". Vient alors le temps de l’échange avec un-e partenaire et de ses mystères (poussée des mains). Bon voyage
[1] Régénératrice dans le sens où elle procure tranquillité, d’où détente, d’où ouverture, d’où liberté, d’où bla bla bla ...
Organiser sa pratique
Taichi Chuan - Textes
Taichi Chuan - Dessins
Posture en 5 fonctions
Posture en 8 points
Annonces
